“Get up
Dust off
Reload
Recalibrate
Reengage
Go out on the attack”
Jocko Willink
curiosité sans limite
“Get up
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Go out on the attack”
Jocko Willink
» Le sens d’une vidéo produite pour soi-même, visionnée dans l’intimité avant d’être détruite, sera le plus souvent lié à un désir de découverte de soi, par l’intermédiaire de l’écran. Ici, le point de vue de la caméra est associé subjectivement au regard que l’autre peut éventuellement porter sur soi. La même vidéo destinée à une seule personne, par exemple en utilisant son smartphone, prendra un autre sens. Bien souvent, le partage de celle-ci sera lié, comme l’explique S. Tisseron, à un désir d’extimité « […] qui pousse ainsi chacun à mettre en scène des aspects de son intimité qui sont encore incertains à ses propres yeux, dans le but de s’assurer de leur valeur »«
« Nous pouvons parler ici d’ordalie numérique parce que l’objectif est, dans ce cas, de s’en remettre à un regard anonyme, distinct de celui que les autres portent sur l’individu et que l’individu porte sur lui-même. À l’origine, l’ordalie désigne une épreuve judiciaire, notamment employée au Moyen-Âge, pour décider de l’innocence ou de la culpabilité d’un individu. Concrètement, l’ordalie consiste à s’en remettre à des forces supérieures, divines, au hasard de leur décision, pour trancher en faveur ou en défaveur des accusés. Mais la notion d’ordalie a été reprise et réactualisée dans le champ de la psychologie puis de la socio-anthropologie pour désigner des conduites à travers lesquelles des individus s’en remettent radicalement au hasard lors de prises de risque. L’ordalie fut donc associée à une figure du risque dépeinte par M. Valleur (1981), puis la notion fut introduite dans le champ de la socio-anthropologie de l’adolescence par D. Le Breton (1991). Dans la mise à l’épreuve inhérente aux versions anciennes des rites de passage, nous pouvons parler de rites ordaliques dans la mesure où l’initié traversant l’épreuve s’en remettait à une force supérieure, les Dieux, le Destin, le Hasard, pour connaître l’issue de sa mise à l’épreuve. En d’autres termes, ni la communauté, ni l’individu n’était responsable de sa réussite ou de son échec. Nous savons que la dimension ordalique demeure importante dans les conduites à risque des jeunes d’aujourd’hui. Cela se révèle dans les discours des adolescents et des adolescentes concernés lors d’entretiens ; selon leurs propres mots, plusieurs reconnaissent s’en être remis au hasard lors de mises en danger radicales, pour savoir s’ils méritaient de continuer à vivre. En résumé, la dimension ordalique des rites de passage se réactualise dans une forme individualisée dans le contexte contemporain car « dans l’ordalie contemporaine, l’individu s’en remet à un hasard qui se transforme alors en destin »«
Source: L’ordalie numérique
Envie de ressentir le travail d’un boulanger multi-tâches?
« C’est du moins ce que pense Adam Millard-Ball, un spécialiste de l’environnement américain. Pour arriver à cette conclusion, ce professeur de l’université de Santa Cruz, en Californie, a émis une hypothèse, publiée en mars 2018, dans la revue Transport Policy.
Si le prix du stationnement augmente, les propriétaires de voitures autonomes pourraient choisir de les laisser rouler à vide et à faible allure si cela s’avérait plus rentable que de payer une place de parking.«
Source: Pourquoi la voiture autonome pourrait créer plus de bouchons
Article très intéressant: Du trop au faux. Chronique d’un premier avril 2019.
Quelques morceaux choisis:
« Nous sommes le 1er avril, le jour des 50 nuances de Fake. Et la blague la plus drôle du premier avril est une vérité : celle qui consiste à rappeler que c’est le seul jour où les gens vérifient une info avant de la partager. »
« Chacun en aura fait l’expérience à différents niveaux et sur différentes plateformes mais il est incontestable que ce jour de l’année plus que tout autre, nous activons une forme de « frein cognitif » (qué s’appelorio Quézac « réfléchir un peu ») lorsqu’une information nous intéresse simplement ou qu’elle nous intrigue fortement, et ce avant de la partager. »
« Ce réflexe de réflexion est issu d’un conditionnement : nous sommes culturellement conditionnés au fait qu’il y aura nécessairement des informations fausses qui circuleront intentionnellement dans des médias usuellement « de confiance » ou dans des cercles habituellement peu réputés pour être ceux de la blague carambar. Nous nous plaçons donc en situation de vigilance car nous cherchons à identifier une fausse information s’apparentant à une « vraie ». »
« Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple vous pouvez faire ce qu’il vous plaît.«
Je n’ai pas l’habitude d’écouter ce podcast car il est en anglais (peut-être devrais-je…) mais comme cet épisode est en français j’ai sauté dessus. Bonne écoute!
Ecouter le podcast et si vous êtes interessés à suivre ce podcast c’est par ici
On this episode we talk about:
#podcast #politique #france
« Andrew Weil, un docteur américain formé à Harvard, a mis au point une technique « infaillible » nommée 4-7-8 pour s’endormir. Le principe : inspirer par le nez en comptant jusqu’à quatre, retenir son souffle en comptant jusqu’à sept, puis expirer par la bouche en huit. Recommencer trois fois. »
lu sur un forum, qui comprend?
Etant un feca lvl 45 paysan lvl 36 et boulanger 89 j ‘etais en train d’xp puis ma mere mapelle pour me dire qu’on allez chez ma grand mere je me met donc en mode a marchand en mettand mes pains a des prix 50% plus cher qu’en hdv et quand je suis revenue j’avais tout vendu franchement pour vendre son pain y a pas mieux que les cochons de lait et franchement depuis je fias que sa et en 2 semaine en xp a fond metier et quand tu te deco cochon de lait en mode marchand je me suis fait un bon ptit millions
j’adore le web
Elle se balade dix heures dans New York et filme le harcèlement de rue
En jean et t-shirt unis, tout de noir vêtue, elle a marché dix heures dans les rues de New York. Devant elle, un « complice » transportait une caméra cachée dans son sac à dos, filmant tout le périple. Résultat : des dizaines de remarques, allant du simple « Comment ça va aujourd’hui ? » à « Quelqu’un te complimente pour ta beauté, tu pourrais dire merci ! », en passant par « Hey baby ».
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